Messagepar Popaul » samedi 03 janvier 2009 à 23:10
C'est long à lire, c'est un article d"Aquarium à la maison". Je n'ai pas scanner la page parlant des pb de mue.
Les polluants
Dans nos aquariums « occidentaux », l'un des grands dangers pour les crevettes est certainement la présence de polluants dans l'eau.
En effet, même aux doses bien supportées par les poissons de nos aquariums, les polluants tels que le cuivre, le zinc, le plomb, les résidus de produits de traitements ou de tout autre produit sont mortels. Les crevettes ont un niveau detolérance aux produits toxiques excessivement bas.
Ainsi, la simple présence de tubes de cuivre utilisés comme conduites d'eau peut provoquer la mort des crevettes, sans aucun symptôme: c'est une intoxication.
De la même façon, il faut porter une attention toute particulière lors de l'introduction de plantes dans un bac de crevettes. Certaines peuvent avoir à leur pied une bandelette de plomb, d'autres peuvent avoir été traitées avec des pesticides. Ce sont autant de sources de toxiques mortels pour les crevettes.
Ces animaux meurent alors sans aucun symptôme extérieur. Le diagnostic est particulièrement difficile à poser.
Pour prévenir des polluants
• Bien vérifier que l'eau n'a pas stagné dans des tuyaux de cuivre. Il est même recommandé d'utiliser une eau n'y ayant pas circulé. On peut utiliser de l'eau osmosée à reminéraliser (comme pourla maintenance optimale des poissons, une eau trop douce est rarement adaptée à celle des crevettes). Le procédé est comparable à celui utilisé pour la reconstitution d'eau de mer.
• Faire tremper toutes les nouvelles plantes dans un seau, pendant 24 à 48 heures, en changeanttrès régulièrement l'eau, afin de les débarrasser des résidus.
• Proscrire les produits (médicaments et désinfectants) dans les bacs à crevettes. En effet, sans danger pour les poissons et les plantes, les doses de produits mortels pour les crevettes sont souvent atteintes. Cuivre, zinc, substances antifongiq ues, etc. leurs sont fatales.
Ne pas oublier que les métaux lourds et certaines autres molécules très utilisées sont très rémanents (ils persistent très longtemps dans le milieu). Ainsi, dans un bac où ces types de produits ont été utilisés, ils vont rester présents dans le sol et les filtres pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Il est donc préférable pour les bacs mixtes (crevettes + poissons) de placer les poissons malades dans un bac « infirmerie» afin de les traiter séparément.
Surnutrition
Les crevettes n'étant pas capables de se réguler elles-mêmes, un apport excessif de nourriture est susceptible de provoquer un excès alimentaire dont la conséquence peut être la mort. Il n'y a pas de symptôme particulier.
Pour prévenir de telles erreurs, il convient de limiter les apports alimentaires. Toutefois, la marge de manoeuvre entre excès et déficit alimentaire est beaucoup plus réduite qu'avec les poissons. L'ajustement alimentaire semble être un problème important en aquariophilie des crustacés.
lES PRINCIPAUX SYMPTÔMES ÉVOCATEURS DE MALADIES
Il est difficile de brosser un tableau exhaustif et fiable des maladies rencontrées en aquariophilie car la présence des crevettes sur le marché est trop récente. Toutefois, l'expérience de l'élevage des crevettes de bouche a montré que les pathologies explosaient avec l'augmentation des densités et l'intensification des conditions d'élevage. On peut imaginer qu'il en sera de même avec les crevettes d'ornement.
Colorations noirâtres localisées
Très souvent, lorsque les crevettes se blessent au niveau de la carapace, celle-ci prend une coloration noirâtre en se cicatrisant. Cette coloration disparaît à la mue suivante. On rencontre cela fréquemment en aquariophilie.
Maladie de la tête jaune
Cette maladie fait l'objet de recherches importantes en aquaculture car elle cause de fortes pertes économiques. Connue depuis 1990 sous le nom de YHD (Yellow Head Disease), l'agent viral de type rhabdovirus a été partiellement purifié. Les symptômes sont une mortalité très importante, la coloration jaune du céphalothorax des crevettes infectées après une période inhabituelle de nourrissage intense se terminant brusquement. Les crevettes moribondes s'agglutinent alors près de la surface avant de mourir.
Le syndrome des taches blanches
Le « syndrome des taches blanches» (WSS :
White Spot Syndrom) est provoqué par une famille de virus. Signalé d'abord en 1993 dans des aquacultures japonaises, il s'est répandu dans toute l'Asie puis en Amérique. Il touche de nombreux hôtes et est hautement létal, induisant des taux de mortalité de 100 % en quelques jours. Les symptômes sont notamment des taches blanches sur la carapace et un hépatopancréas rouge. Les crevettes infectées deviennent léthargiques avant de mourir.
Le syndrome de Taura
Signalée dès 1992 dans des élevages de crevettes du fleuve Taura, en Equateur, cette mala- b die est très contagieuse, due à un virus, dont la
contamination se fait principalement par le transport de géniteurs et d'animaux infectés. Confinée à l'origine aux élevages d'Amérique, elle s'est aussi propagée en Asie avec l'introduction de nouvelles espèces dans cette région.
Autres maladies
De très nombreuses autres maladies (virales, bactériennes, parasitaires ... ) ont déjà été décrites sur les crevettes d'élevages destinées à l'alimentation humaine. Très peu ont été décrites sur les populations de crevettes destinées à l'aquariophilie. Mais, il esttrès vraisemblable que cette carence est due principalement à l'absence, ou au très petit nombre d'élevages intensifs, tout comme à la jeunesse du marché de la crevette d'ornement.
UNE ORGANISATION À OPTIMISER
En plein essor, les crevettes sont promises à un très bel avenirà condition que la filière s'organise rapidement de façon rationnelle. Il faut limiter très vite les prélèvements de ces crustacés dans la nature. Des élevages doivent voir le jour et des recherches appliquées doivent permettre de produire des grandes quantités de crevettes pour les marchés occidentaux. Les maladies apparaîtront avec l'intensification de la production et de la distribution. Le respect des règles sanitaires de base permettra à tous les maillons de la filière de progresser rapidement: qualité de l'eau, hygiène de l'environnement, alimentation équilibrée et amélioration des connaissances (reproduction en particulier). La prévention sera le maître mot de la gestion réussie des crevettes d'eau douce.
Aujourd'hui, les animaleries proposent de plus en plus souvent des crevettes à la vente et les fabricants d'aquarium commercialisent des bacs spécifiques.
L'engouement est réel. La demande est présente, mais l'offre n'est pas encore au rendezvous, ni quantitativement, ni qualitativement, ni éthiquement.
Texte: Jean-Pascal Giraud avec la collaboration d'Isabelle Cazalis
J.P.
Non, non tout mais pas ça 
J'espère juste que c'est pas trop ou pas assez 
(difficile de juger).
